À vos marques… Prêts… Grattez!

Pour la plupart des gens, surtout les parents d’enfants d’âge scolaire, le simple fait d’entendre le mot « poux » provoque des démangeaisons au niveau de la tête. Il est d’ailleurs probable que vous soyez déjà en train de vous gratter après avoir lu cette phrase. Il est donc facile d’imaginer la réaction provoquée par l'observation de poux dans le pelage ou les plumes de son animal!

Commençons tout de suite par une bonne nouvelle : les poux ont une spécificité d’hôte. Les poux des animaux ne s’attaquent donc pas aux humains, et vice-versa.

Même s’il n’y a pas de risque pour l’humain, il est important d’adresser sans tarder les problèmes de poux. En effet, de fortes infestations peuvent provoquer de l’anémie et de la faiblesse chez les animaux. Dans certains cas, mais pas tous, les animaux vont se gratter ou se lécher excessivement, particulièrement près de la tête ou de la queue, mais on peut les retrouver partout sur le corps des animaux. Pour les voir, il faut écarter les poils ou les plumes et regarder attentivement pendant plusieurs secondes. Certaines espèces de poux sont plus difficiles à voir que d'autres. En cas de doute vaut mieux consulter son vétérinaire.

Les animaux jeunes et ceux qui souffrent de malnutrition sont plus susceptibles à ce parasite. Le confinement à l’intérieur et le contact direct entre les animaux augmentent le risque de transmission des poux entre ceux-ci.

Il existe des traitements sous prescription très efficaces pour traiter les poux des animaux. Comme ces derniers ont un cycle de vie d’environ 1 mois en moyenne, le traitement doit souvent être répété après 4 semaines pour s’assurer de contrôler complètement l’infestation.

Finalement, on peut donc dire que les poux des animaux causent plus de peur que de mal aux humains. Il ne faut cependant pas prendre ce problème à la légère pour le bien-être de nos animaux.

 

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Source : Les parasites des bovins : fiches parasitaires. Par Alain Villeneuve, D.M.V., Ph.D. Laboratoire de parasitologie, Faculté de médecine vétérinaire Saint-Hyacinthe. Septembre 2013.